« Question : Notre travail a-t-il commencé ?

Et s’il a commencé, en quoi consiste-t-il ?
Réponse : Notre travail va commencer à l’instant

et consiste à enregistrer le monde. »

autour du livre

LE CAFÉ-LIBRAIRIE MICHÈLE FIRK
Le café-librairie Michèle Firk existe depuis le printemps 2012. Ce lieu est à la fois librairie, café-buvette, espace d’accueil, de rencontres et de croisements au sein du centre de création qu’est la Parole Errante. Il est ouvert de manière fixe du mercredi au samedi de 15h à 20h, et occasionnellement lors des soirées organisées par la librairie ou lors des grands événements se déroulant dans la grande salle de la Parole errante. Cette ouverture est assurée par des cafetiers-libraires bénévoles. Le terme de « café » insiste sur l’aspect ouvert et convivial de cet espace. On y vend des livres, mais on peut également en emprunter, s’asseoir, lire, discuter, et faire un premier pas dans l’ensemble du lieu et de ses activités, puisque la librairie en est en quelque sorte la porte d’entrée.

Site internet :  michelefirk.noblogs.org

LES REVUES Z ET JEF KLAK
Liées à l’histoire du café-librairie Michèle Firk, ces deux revues de critique sociale et littéraire y organisent régulièrement leurs comités de rédaction, de même qu’elles y présentent chacun de leurs numéros.


Créée en 2009, la Revue Z s’est installée à la Parole errante dès son premier numéro. Rassemblée autour d’un collectif éditorial d’une dizaine de personnes, elle développe un travail à mi-chemin entre le journalisme et l’enquête militante. Fondée sur un principe d’itinérance, chaque numéro s’écrit depuis une ville ou un territoire choisi en fonction de l’actualité politique et sociale : Marseille et Nantes pour questionner les enjeux de la restructuration urbaine et de la culture populaire, Thessalonique pour interroger la crise économique et sociale qui balaye l’Europe, Vénissieux et la banlieue lyonnaise pour faire le bilan des luttes sociales de l’immigration, etc.

Site internet : http://zite.fr/

 

La Revue Jef Klak vient quant à elle de fêter son premier anniversaire et la sortie de son deuxième numéro. Structurée autour d’une trentaine de collaborateurs réguliers, cette revue cherche à renouveler en profondeur le genre « revue » tant dans l’approche des sujets que dans la forme. Son premier numéro (« Marabout ») a été consacré aux relations entre croire et pouvoir, le second (« Bout de Ficelle ») a exploré l’industrie du textile et les cultures du vêtement, le troisième (« Selle de cheval ») en cours de rédaction abordera les rapports entre homme et animal.

Site internet : http://jefklak.org/

 

 LES ÉDITIONS LIBERTALIA

Les éditions Libertalia publient essentiellement des ouvrages de critique sociale (histoire, littérature, pédagogie) dans une perspective d’émancipation. Après bientôt dix ans d’existence, le catalogue comprend aujourd’hui 80 titres. Libertalia, structure associative, est composée de trois membres et diffusée par Harmonia Mundi. Son siège social se trouve au Centre international des cultures populaires (Paris 11e), mais deux de ses animateurs sont montreuillois depuis plus de dix ans.

Site internet : http://editionslibertalia.com

 

 


autour de la musique

SURNATURAL ORCHESTRA
Surnatural Orchestra a été créé en 2001, quand une vingtaine de jeunes musiciens parisiens se réunirent autour d’un projet de fanfare mélangeant musiques populaires jazz et musiques improvisées. Depuis, sur la base d’un fonctionnement collectif, le groupe, s’est largement développé et se compose aujourd’hui de 18 musiciens, 4 techniciens, 1 administratrice, 1 diffuseur et 1 illustratrice. L’activité du groupe est centrée sur le projet musical (concerts de répertoire, ciné-concerts, créations, disques), mais aussi sur la transmission, ou l’organisation de concerts et de festivals. De nombreuses collaborations se sont développées avec des artistes de théâtre (Maxence Tual des Chiens de Navarre), de cirques (Les Colporteurs, Inextrémiste, CircaTsuica), des plasticiens (Lison de Ridder, Pierre Constantin, Vlad Cruells), des danseurs (Lorca Renoux, Anne Palomeres, Katia Petrowicz) autour de projets transdisciplinaires. En 15 ans d’existence, Surnatural Orchestra a fait près de 200 concerts, enregistré 4 disques, organisé 4 festivals au Studio de l’Ermitage, 2 au théâtre de l’Échangeur et 20 au bar Les Trois Frères.
À travers des relations déjà nouées avec la Mairie de Montreuil, La Maison Pop, le Nouveau théâtre de Montreuil ou le conservatoire de Montreuil, il engagera dès la saison 2015-2016 un travail sur le territoire, orienté tout particulièrement vers les quartiers du Haut Montreuil.
Qu’il s’agisse de cours de musique, d’actions de sensibilisation, ou encore de l’aide apportée à la constitution d’orchestres amateurs, chacune des ces actions pourra susciter la présence de nouveaux usagers très divers. Surnatural Orchestra est un orchestre conventionné DRAC Ile-de-France et bénéficie de l’aide à la permanence artistique et culturelle de la région Ile-de-France.

Site internet : http://www.surnaturalorchestra.com/

 

 FESTIVAL TA PAROLE

La difficulté pour les jeunes et moins jeunes artistes à trouver des lieux pour se produire, se roder ou tout simplement se faire connaître et présenter son travail ne date pas d’hier, mais c’est cette réalité qui a suscité l’envie de créer ce festival. Aujourd’hui, les seules structures qui permettent à de jeunes artistes inconnus de se produire, sont les bars. Paradoxalement, on sait à quel point le contexte du bar est difficile et cruel.

Le public ne vient pas forcément avec une soif de découverte, et les patrons de bar ne sont pas toujours sensibles à l’art. Quant aux professionnels, ils ne se déplacent jamais dans ce genre de lieux. L’équipe de programmation de Ta Parole a choisi de cueillir les artistes au moment de leur éclosion. Le festival leur propose de présenter leur travail dans des conditions professionnelles, avec du matériel adapté, une rémunération correcte, un public attentif et des professionnels présents. Une occasion aussi de rencontrer d’autres artistes plus établis dans leur carrière, mais ayant souvent suivi le même parcours. Ce moment privilégié provoque des rencontres artistiques, mêle les publics et permet d’attirer l’attention des professionnels. L’ organisation de ce festival s’élabore dans un esprit familial et collectif, cela devient notre marque de fabrique que nous parvenons à recréer chaque fois que nous organisons un événement.

Site internet : festivaltaparole.org

 

LA FANFARE INVISIBLE

Parce que nous vivons une ère d’inquiétude et de tristesse, où la conscience de la complexité du monde nous plonge dans l’impuissance, où le futur se révèle lourd de menaces, nous décidons de mettre en place les conditions d’une résistance joyeuse, capables d’épaissir le tissu social. Musiciens confirmés ou débutants, jeunes, vieux, ou entre les deux, animés par l’envie de participer à un projet commun de résistance, de luttes, de fêtes, et d’échanges, en solidarité musicale avec les mouvements sociaux, nous réveillons notre capacité à agir en partici- pant à « la fanfare invisible ».

 

En état d’alarme citoyenne, adeptes de la non-violence comme stratégie d’action, nous effectuons des attentats musicaux, un terrorisme de la clef de sol, de la délinquance acoustique et nous nous mettons à disposition du mouvement social et des associations

 

de lutte. La « fanfare invisible » c’est un répertoire de morceaux issus du patrimoine et des luttes (accessible sur le site), autant qu’un soutien à l’apprentissage de ce répertoire, voire à la découverte de l’instrument, par un accompagnement solidaire de musiciens confirmés lors des répétitions hebdomadaires. Il existe plusieurs sections locales et régionales, adeptes des valeurs et principes du présent manifeste.

Site internet : lafanfareinvisible.fr

 

 


autour du théâtre

UN CENTRE DE RECHERCHE ET D'EXPÉRIMENTATION THÉÂTRALES AUTOUR DE L’ŒUVRE D'ARMAND GATTI

Sous l’impulsion de Stéphane Gatti, vidéaste et scénographe, le collectif des metteurs en scène d’Armand Gatti est né à la Maison de l’arbre, lors de sa réouverture officielle en 2008. Mohamed Melhaa, Eric Salama, Jean-Marc Luneau et Matthieu Aubert travaillent depuis une vingtaine d’années avec Armand Gatti, comme assistants à la mise en scène. Outre ce compagnonnage artistique commun, chacun d’eux – avec son univers, sa démarche, ses possibilités – réinvente les pièces d’Armand Gatti. Ils réalisent ce travail dans des théâtres mais aussi au sein d’ateliers à l’université, à l’hôpital psychiatrique, dans les quartiers. Ils sont implantés en Île-de-France, en Languedoc-Roussillon, en Alsace, et en Suisse. Leurs pièces ont, en grande partie, été présentées à la Parole Errante.

Parmi les travaux les plus récents, on peut citer : Le Quetzal, mis en scène par Eric Salama en juin 2010 à La Parole errante ; Ces Empereurs aux ombrelles trouées, mis en scène par Matthieu Aubert en janvier 2014 à la Parole errante ; Le Poème de Berlin ou Les personnages de théâtre meurent dans la rue, mis en scène par Jean-Marc Luneau en collaboration avec le groupe Topo en janvier 2014, à la Parole errante ; Résistance selon les mots, lorsque les mots se disent tapis volants des cinq derviches quantiques, mis en scène par Mohamed Melhaa et Matthieu Aubert en juillet 2014 à l’ENSATT (Lyon).

LES GROUPES TOPO, THÉÂTRE(S) POLITIQUE(S)

ET LA COMPAGNIE DES GRANDS MÂTINS

De la rencontre avec la Parole Errante et l’œuvre d’Armand Gatti, ont émergé ces dernières années plusieurs groupes de travail développant une activité théâtrale régulière dans le lieu : le collectif Topo, le groupe de recherche Théâtre(s) Politique(s) et la compagnie des Grands Mâtins.
Du point de vue de la création théâtrale, en lien avec les traditions de Barba, Grotowski ou encore Decroux, un fort accent est placé sur le travail corporel. Une deuxième dimension, liée au théâtre de Gatti, concerne l’attention aux dimensions croisées de l’histoire, de la mémoire et de l’actualité. Enfin, la dimension collective est placée au cœur de cette recherche critique où l’exigence professionnelle n’exclut pas l’initiative amateur et où l’écriture poétique et dramatique côtoie la matière documentaire.

Ces exigences concernant l’écriture et la mise en scène se concrétisent dans une pratique commune de l’atelier (exercices d’écriture individuelle ou collective, travail corporel, mise en scène, training...). Parmi les créations ou événements récents, on peut citer : Essai, une mise en scène de Gaspard de Peter Handke, par le groupe Topo en 2012 ; une journée consacrée aux représentations de la Commune de Paris, organisée par le groupe de recherche universitaire Théâtre(s) Politique(s) à l’occasion du lancement de sa revue en 2013 ; En l’Espèce, pièce sur les conditions de travail en prison, écrite et mise en scène par la compagnie des Grands Mâtins à la Parole Errante en 2014.

Site internet de la revue Théâtre(s) Politique(s) : http://theatrespolitiques.fr/

 

NAJE (NOUS N’ABANDONNERONS JAMAIS L’ESPOIR)

NAJE intervient dans les champs de la culture, du social, du politique, de la santé, de l’éducation, de la formation professionnelle, de l’environnement, de la justice, de

l’habitat, de la citoyenneté, du développement social. NAJE est une compagnie théâtrale professionnelle pour la transformation sociale et politique. Elle pratique le Théâtre de l’Opprimé méthode d’Augusto Boal (théâtre forum, théâtre images, théâtre et thérapie, théâtre invisible, théâtre journal).

 

NAJE intervient, seule ou avec des partenaires, auprés de groupes d’habitants, d’usagers, d’agents et parfois d’élus... pour traiter de questions sociales et politiques. Ces ateliers débouchent souvent sur des spectacles, ils peuvent aussi préparer des actions ou des décisions. Une trentaine de spectacles professionnels de théâtre-forum sont disponibles au répertoire. Nous en créons de nouveaux, si nécessaire, pour traiter d’une nouvelle thématique ou s’ajuster étroitement à une problématique locale.

Site internet : compagnie-naje.fr

 

TEATRO DEL SILENCIO

Le Teatro del Silencio est une compagnie franco-chilienne de théâtre de rue, créée et dirigée par Mauricio Celedon. Les recherches et les créations de la Compagnie s’inscrivent dans l’espace public, dans une démarche artistique pluridisciplinaire qui puise ses sources dans celles de l’art du mime corporel et interroge les rapports entre le théâtre du geste et de l’émotion, les nouvelles formes du cirque, la danse et la musique. Réunissant plus de 30 acteurs, danseurs, acrobates, musiciens et constructeurs, et avec plus de 20 créations à son actif, le Teatro del Silencio voyage avec ses spectacles à travers les continents, sans barrières ni frontières.

Le Teatro del Silencio a trouvé ces dernières années à la Parole Errante, un lieu d’expérimentation sans limite. Un lieu hors du temps, qui fait écho à ses recherches sur l’art, l’histoire et la société. La compagnie souhaite y poursuivre son travail et impulser de nouvelles dynamiques en lien avec les autres acteurs de la Parole errante et du territoire autour du théâtre gestuel, des arts de la rue et du cirque : stages et recherches participatives ouvertes à tous, ateliers, temps forts « dedans-dehors » d’ouverture au public. Le Teatro del Silencio est conventionné par la DRAC Ile- de-France, et reçoit le soutien de la Région Ile-de-France pour un emploi tremplin.

Site : teatrodelsilencio.net

 

L’ÉCHARPE DE COLOMBINE

L’écharpe de Colombine est une troupe d’acteurs engagée dans une pratique théâtrale populaire, où la création artistique se rencontre avec l’expérience politique. Elle s’inscrit dans un front théâtral qui partage ses idées.

Pendant vingt ans, La Parole errante a incarné et symbolisé les propos qui nous animent. Ces lieux ont été un véritable espace de liberté, ouvert aux instances les plus diverses et toutes porteuses d’un message social enrichissant.

Aujourd’hui, nous soutenons le projet de La Parole Demain, qui veut prendre le relais de La Parole Errante dans l’esprit qui a caractérisé celle-ci, et allons contribuer à la réalisation de ce nouveau projet avec notre participation à la programmation.

Site : lecharpedecolombine.free.fr

 

 


autour de l'image et du son

PRÉCIPITÉ
Le collectif Précipité s’est installé dans les locaux de la Parole errante au début des années 2000. Composé de techniciens de l’audiovisuel et de réalisateurs, il a participé à de nombreux projets menés par l’équipe de la Parole errante : expositions, films, ateliers d’écriture et de réalisation dans des lycées de Montreuil et de Seine- Saint-Denis. Parallèlement, il développe depuis plus d’une dizaine d’années une recherche axée sur la rencontre de l’écriture documentaire et de processus collectifs de parole et de réflexion. Empruntant aux multiples registres de l’enquête documentaire, une telle recherche privilégie une démarche d’ateliers et d’immersion longue au terme desquelles l’objet ou les objets fabriqués (qu’il s’agisse de films, d’émissions de radio, de livres ou de journaux...) sont choisis selon les nécessités du lieu et de la rencontre. Le collectif Précipité a notamment réalisé et produit Magume, un film d’atelier sur la guerre civile au Burundi (sélectionné au Festival International du Documentaire de Marseille), Appunti, un film sur l’histoire politique de l’Italie des années 70 à nos jours (qui a reçu l’aide au Développement du CNC), Manuel pour les Habitants des villes, trois documentaires sonores et trois livres issus d’une enquête dans des centres d’hébergement Emmaüs.

OZHO NAAYÉ
Ozho Naayé est une association attachée aux questions de territoire, de mouvements de population, d’exil et d’identité. Ses projets mélangent les supports (Super 8, HD, photographies, musique) et les pratiques (films expérimentaux, documentaires, expositions, spectacles vivants). Elle en assure la création et la production. Elle mène depuis 2008 des ateliers théâtre et cinéma (à Reims, Vitry-le-François, Paris, La Courneuve, Bar-le-Duc, mais aussi en Grèce, en Palestine et en Turquie).

Créée en 2006, l’association Ozho Naayé  a notamment réalisé les films La Machine d’enregistrement (réalisé en Palestine dans le camps de réfugiés de Deishe, sélectionné au Festival des cinémas différents et expérimentaux de Paris et à Corsica Docs), Et nous jetterons la mer derrière vous (réalisé en Turquie et en Grèce à propos de trajets de migrants vers l’Europe, sélectionné aux festivals internationaux Cinéma du Réel à Paris, If Istanbul en Turquie, Étonnants Voyageurs à Saint-Malo, Migrant Film Festival à Ljubljana).
Site internet : http://nomiozho.wix.com/ozhonaaye

L'AMORCE
L’Amorce est une coopérative d’édition et de diffusion créée début 2012. Elle a édité plus de douze films en DVD, et un catalogue sur son site qui regroupe davantage d’objets. Elle travaille en collaboration avec plus d’une quinzaine de lieux en France et à l’étranger (des librairies comme à Toulouse, à Nantes, des bibliothèques à Grenoble, Angers, Paris, des salles de projection à Lille, Marseille, La Courneuve, etc.). Cet outil répond à des besoins matériels, existentiels et politiques. On y met en commun des films et des créations sonores.

On déplace la question du « public » ou du « spectateur » pour ouvrir un espace de parole sur les films et ce qu’on peut en faire. Si la diffusion ne se réduit pas à une affaire de circulation, elle engage une pratique renouvelée de l’hospitalité et de l’accueil : quels rapports instituer aujourd’hui entre des lieux, des objets et des personnes pour aller au-delà de « l’économie culturelle » ?
Site internet : http://lamorce.org/

 

TANT QU’IL Y AURA DE LA PELLICULE, COMMUNÉMENT APPELÉE « CINÉ PELLOCHE » OU « CINÉ MIOCHES »

L’association, habitée par la certitude que rien ne pourra remplacer une séance de cinéma, se propose de préserver ce qui reste possible en ce domaine grâce aux archives de la FOL qu’elle récupère.

Elle a pour objet :

• De sauvegarder, restaurer, conserver, entretenir tout ce qui concerne la projection cinématographique faisant usage de la pellicule.

• D’organiser ou de participer à des projections cinématographiques et des débats.

• De transmettre les savoirs de la projection cinématographique, de l’entretien, de la conservation de la pellicule, des projecteurs, tout ce qui permet que l’on sache encore demain se servir de la pellicule et des appareils cinématographiques.

Des groupes membres de l’association proposent ainsi des programmations en 16mm, dans différentes régions de France, selon les besoins et attentes du public, mais aussi des films disponibles archivés qui permettent de remonter le temps « quelques instants » et de débattre en partageant nos visions des histoires dans l’Histoire.

 

COLLECTIF SYNAPS AUDIOVISUEL POUR UN CINÉMA VOYAGEUR

Synaps imagine et tente de proposer de manière collective un nouveau rapport au cinéma et à l’audiovisuel. L’association expérimente d’autres voies de création et de diffusion, en réformant le lien entre ceux qui font les films et ceux qui les voient, en favorisant le partage de savoirs, en ayant des pratiques pédagogiques émancipatrices. Ce collectif propose un soutien à une « production alternative » en favorisant les liens entre différents corps de métiers de l’audiovisuel, en mettant à disposition de ses membres du matériel, en prenant le temps d’échanger sur les films en cours de réalisation et en partageant des idées. Il intervient aussi au bout du processus en favorisant la diffusion des films produits, notamment par le biais du cinéma voyageur. Pour répondre à un besoin d’autonomie face à l’omniprésence de l’image et du son dans le quotidien et avec l’envie de faire des expérimentations collectives de création, ce collectif met aussi en place des projets de formation à l’audiovisuel sous différentes formes.

Site : synaps-audiovisuel.fr

 


AUTOUR DE LA POÉSIE

LA MAISON DE LA PAROLE

Projet de création d’un centre national de création, diffusion et recherche sur les arts de la parole au sein du projet « La Parole errante Demain ».

La parole est la langue en situation, la langue incarnée, socialisée. Elle est le fondement de l’échange, de la relation à l’autre, le vecteur de l’adresse, du « je » et du « tu ». Elle est le lien fondateur du lien social, de la société humaine. C’est en elle que réside la notion de l’autre, c’est grâce à elle que l’on prend conscience de l’autre. La parole n’est donc pas uniforme : elle peut être écrite, dite, chantée, mise en scène, rapportée, recueillie ou encore montrée. Si la parole est universelle, il n’en est pas moins vrai qu’elle a des acteurs bien identifiables parce qu’ils en font leur métier. La parole n’existe que par sa pratique et donc par son appréhension et son apprentissage. Il faut donc entendre par pratique de la parole tout à la fois un lien de découverte avec le public, un but de transmission depuis les professionnels vers les « étudiants » citoyens ou en formation, de même qu’un outil pédagogique culturel et social d’ouverture au monde et « d’intégration ». La « Maison de la parole » vise une résonance locale, régionale et nationale, pouvant concerner les scolaires, professionnels, comme le public. Un lieu dynamique, bouillonnant, sans exclusivité de formes. Il est donc envisagé de décliner la parole de manière thématique autour de la poésie, en intégrant à chaque fois plusieurs rythmes et objets : événements aussi bien que formations. Voici les thèmes prévus, qui seront d’ailleurs approfondis en termes de partenariats plus loin :

 

Parole et poésie

Lectures de poésie. Rencontres avec des poètes. Poésie chantée. Formation avec professionnels : lecteurs, ateliers d’écriture.

 

Parole et littérature

Rencontres et lectures avec des écrivains de tous types (roman, contes, etc.).Ateliers d’écriture.

 

Parole et chanson

Concerts de chanson à texte (chanson française

ou internationale et slam). Ateliers de chant et d’écriture.

 

Parole et critique sociale

Rencontres avec des sociologues, anthropologues, ethnologues, psychologues, etc. et des auteurs de livres apportant une parole sur le monde ou recueillant des paroles. Également avec des chercheurs spécialisés dans l’analyse de la parole publique et des distinctions sociales créées ou entretenues par les usages différents et inégalitaires de la parole.

 

Parole d’avenir

Principalement axé sur la science-fiction comme expression de futurs possibles, que ce soit en littérature ou au cinéma.

 

• Des acteurs diversifiés

Le projet est de décliner les thèmes suscités avec des acteurs et des temporalités différents. À la fois des cours et formations par cycle (en partenariat avec des écoles et associations d’éducation populaire), mais également des professionnels pour des événements ponctuels (troupes de théâtres, auteurs, diseurs, musiciens, maisons d’édition, etc.).

 

Par ailleurs, des salons réguliers sur un week-end seraient organisés trois ou quatre fois par an autour d’un thème à chaque fois (Printemps des poètes, salon de L’Autre livre-critique sociale, salons de science-fiction, livre de jeunesse, etc.). La journée du 12 mars 2016 « La Parole insurgée » est un bon exemple de ce qui est envisagé.

 


AUTOUR DE LA PEINTURE

L’ATELIER DU NON-FAIRE

L’Atelier du Non Faire est un atelier libre d’expression fondé en 1983 par Christian Sabas (infirmier psychiatrique, peintre, musicien et auteur...) dans le Pavillon 53 de l’hôpital psychiatrique de Maison-Blanche à Neuilly-sur-Marne. C’est un atelier ouvert où l’on peut peindre, faire de la musique, parler ou se taire, et aussi ne rien faire...

 

Depuis 2005, l’Atelier du Non Faire a été implanté dans plusieurs sites de la Région Île-de-France tout en continuant de garder sa source au Pavillon 53. C’est une association qui organise des événements artistiques et des rencontres : Café-philo tous les lundis matin à Paris depuis 30 ans, expositions (plusieurs par an à Paris, en France métropolitaine, Guadeloupe et Europe...), concerts (groupes Démence Précoce, Potentiel...), performances, et aussi organisation d’un Symposium chaque année : Le 16e Symposium a eu lieu à Paris les 15 et 16 mars 2014 et a accueilli plus de 200 personnes. C’est un état d’esprit qui rassemble, dynamise et permet des échanges propices à la créativité, source de mouvement, de vitalité et d’épanouissement.

Site : atelierdunonfaire.com