L'agenda est ici:
Discussion avec Jacques Rancière à l'invitation de la Parole errante demain
Mercredi 25 mai de 17h à 20h à la Parole errante
Nous vous invitons à une discussion publique avec Jacques Rancière pour échanger sur les mobilisations actuelles et l’enjeu politique des lieux aujourd’hui. "Nous avons besoin de lieux pour
habiter le monde", qu'est-ce à dire ? Et comment cette question résonne-t-elle aujourd'hui contre la loi travail, et les occupations des Nuits Debout ? Pas plus qu’on ne souhaite que les choses
s’arrêtent à de la résistance sans suites, on ne saurait se limiter à invoquer la nécessité de « lieux autres ou de résistance », comment faire un pas de plus ? Que serait-il ? Manque-t-on d’une
« commission stratégie », en écho à des discussions sur la place de la république ?
Le temps est passé, où l'on attendait de la pensée qu'elle nous livre la théorie qu'il ne resterait plus qu'à "appliquer" ; pour autant, on ne peut se résoudre à une forme de modestie
minimale et excessivement protectrice. Que s'agit-il donc non seulement de vouloir, mais encore d'assumer avec une pensée de la politique ? En construisant la Parole Errante Demain, nous
cherchons un lieu tourné vers l'accueil, la solidarité et l'invention d'autres partages entre pratiques sociales, culturelles et politiques. Dans de nombreux mouvements politiques, des questions
similaires se posent, tant pour assurer une forme d’ouverture très large que pour trouver une consistance collective, commune.
Rencontre avec les cahiers d'enquêtes politiques organisée par le collectif la Parole errante demain
Vendredi 3 juin à 19H au café-librairie Michèle Firk à la Parole errante.
La Parole errante demain invite le collectif d’enquêtes politiques (paru aux éditions des Mondes à faire) à présenter leur premier cahier d’enquêtes Vivre, Expérimenter, Raconter : « ces cahiers rassemblent des récits d’expérimentations, ou des “retours d’expériences”, qui engagent à chaque fois des manières de faire collectif et des manières de raconter ». Chacune des enquêtes déplacent les objets et discours habituels des enquêtes, sociologiques et autres.
Les motifs récurrents entre chaque récit et les textes de rebonds qui leurs répondent suggèrent d’autres attentions, ce qui importe n’est pas toujours là où on l’attend. Que nous disent des lieux et des expériences si on leur pose les bonnes questions ?